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Cali - Le Droit Des Pères lyrics
Au diable ma fierté
 À genoux je viens supplier
 Je voudrais juste que la justice
 Soit un peu plus juste cette fois
 Au diable ma fierté
 À genoux je viens supplier
 Car la justice a été trop juste
 Encore une fois
 C'est une tragédie
 Une nouvelle marche en arrière
 Leur partielle, meurtrière justice
 A posé son gros cul sur le droit des pères
 C'est une tragédie
 Une nouvelle course à l'envers
 La justice a posé son gros cul
 Sur le droit des pères
 Si je t'écris aujourd'hui
 Mon enfant, de ma nuit
 C'est pour que tu saches
 Que si j'ai tout perdu
 Comme un chien je me suis battu
 Pour mon droit de t'aimer
 Comme un papa peut aimer
 Ils m'ont laisser errer sans toi
 Dans ma colère
 Ils ont piétiné encore une fois
 Le droit des pères
 Ils nous ont posé
 Toi et moi sur le bord
 Comme deux serpillières
 Et merde au droit des pères !
 Si je t'écris aujourd'hui
 C'est que tu dois savoir
 Qu'ils ne m'ont laissé
 Que le droit de hurler
 Ton prénom dans le vent
 J'ai perdu la plus importante
 De mes guerres
 Te voir grandir tous les jours
 Mon enfant
 Nous sommes des milliers de pères
 Le nez dans la poussièreCali - Le Droit Des Pères - http://motolyrics.com/cali/le-droit-des-peres-lyrics.html
 Les milliers qu'ils ont jeté
 Dans ce cachot, ce piège à rat, cette misère
 Des milliers à pleurer
 Madame la justice, enlevez vos oeillères
 Des milliers à mendier
 Notre droit des pères
 Je m'en vais dans ma nuit
 Non, je ne te laisse pas
 Non, je veille de loin
 Puisque c'est le seul de mes droits
 J'aurais toujours une main sur le coeur
 L'autre sur ton épaule
 Je viendrais te renifler
 De loin, à la sortie de l'école
 Mon amour
 Ils ne m'arracheront pas ça
 Ni eux, ni ta pauvre mère
 Mes yeux de père
 Mon amour
 Sache que mes mains se seront déchirées
 Sur l'infranchissable barbelé
 D'une machine à fric
 Qu'ils appellent justice
 La plus vieille des putes
 À la raie je lui pisse
 J'ai cette envie de meurtre
 Au fond de ma colère
 Je ne poserai pas de bombes
 Non, ça me dégoûte
 Il n'y a rien de plus bas
 Tu sais
 Celles qui arrachent
 Les jambes et les bras
 Elles n'arracheront jamais le coeur
 De ceux qui n'en ont pas
 Tu sais
 Ceux qui nous offrent
 Des miettes de jours pour tous les deux
 Chaque mois
 J'ai cette envie de meurtre
 Au fond de ma prière
 Ils m'ont volé
 Mon droit de père
















