Pastel

Pastel Soucy Gagné, c’est son vrai nom, est la cadette d’une famille atypique et colorée. Sa mère artiste-peintre et son père harmoniciste blues faisaient partie d’une commune « Les épis fleuris » et leur alimentation était strictement macrobiotique. Pastel naît en janvier dans la cuisine familiale à Huberdeau, petit village retiré dans les Laurentides, devant la chaleur du poêle à bois. Alors qu’elle est âgée de 5 ans à peine, son père décède subitement. Très jeune, Pastel s’inspire de sa mélancolie et sa tristesse pour écrire des poèmes et de courts romans. C’est ainsi que le besoin de s’exprimer à travers les arts devient une nécessité pour Pastel. Son premier instrument, la flûte traversière, lui a permis d’accompagner sa mère sur des airs des années 70. Par la suite, elle s’initie aux percussions, au piano, puis au chant classique. Sa voix douce et chaude est très appréciée, et elle se met à composer paroles et musiques au piano. Après avoir entamé des études en flûte traversière, elle s’oriente vers le chant pop-jazz un an plus tard. À l’âge de 19 ans, Pastel fait ses bagages et part à la découverte de Londres. Elle tombe alors en amour avec cette ville et la langue de Shakespeare. L’environnement grandiose des parcs Londoniens et les nombreux musées l’inspirent et elle se met à écrire des chansons en anglais. Elle se dirige ensuite à Los Angeles pour s’y installer et tenter une percée musicale. Pastel est alors confrontée à la dure réalité du métier. Néanmoins, elle enregistre son premier album « Painting Fears » au célèbre Sound City Studio où ont aussi enregistré The Beatles et Nirvana. Dans le studio d’à côté, pendant son enregistrement, les musiciens de Métallica enregistrent aussi un album. Malheureusement, les deux producteurs qui la guident à l’époque lui proposent un contrat qui ne permet pas à Pastel de garder son authenticité et ses couleurs. Elle se résout donc à terminer son album par elle-même. Quelques mois plus tard, ayant épuisé ses ressources financières, l’artiste revient au Canada avec un album pratiquement terminé. Elle frappe alors à toutes les portes des maisons de disques. Finalement, c’est René Moisan des Disques Bros qui lui répond : « Cet extrait est intéressant, nous aimerions en savoir plus ». Les Disques Bros lui permettent alors de faire les premières parties de Bob Walsh, Vincent Vallières et Sylvain Cossette. Pastel bâtit son expérience de scène et ses petites tournées la conduisent en France, en Belgique et en Hollande. Deux ans plus tard, Pastel rencontre par hasard, à la boutique de sa mère, celle qui deviendra sa gérante, Karina Hammond (Gestion Pro Hammond). Karina tombe sous le charme de la musique de Pastel et ensemble elles entreprennent la réalisation d’un deuxième album « Under my headphones ». Avec des rythmes chauds et un pop folk reggae à son image, Pastel se définit comme une artiste dans tous les sens du terme. Pure mélomane, elle écoute de la musique en provenance de tous les pays. « J’adore particulièrement les artistes australiens et britanniques pour la couleur de leur accent » dit-elle, espérant conquérir le plus de personnes possible avec sa musique.