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Georges Brassens - La Fille À Cent Sous lyrics
Du temps que je vivais dans le troisième dessous
Ivrogne, immonde, infâme
Un plus soûlaud que moi, contre une pièce de cent sous
M'avait vendu sa femme
Quand je l'eus mise au lit, quand j'voulus l'étrenner
Quand j'fis voler sa jupe
Il m'apparut alors qu'j'avais été berné dans un marché de dupe
"Remballe tes os, ma mie, et garde tes appas
Tu es bien trop maigrelette
Je suis un bon vivant, ça n'me concerne pas d'étreindre des squelettes
Retourne à ton mari, qu'il garde les cent sous
J'n'en fais pas une affaire"
Mais elle me répondit, le regard en dessous "C'est vous que je préfèreGeorges Brassens - La Fille À Cent Sous - http://motolyrics.com/georges-brassens/la-fille-a-cent-sous-lyrics.html
J'suis pas bien grosse, fit-elle, d'une voix qui se noue
Mais ce n'est pas ma faute"
Alors, moi, tout ému, j'la pris sur mes genoux pour lui compter les côtes
"Toi qu'j'ai payé cent sous, dis-moi quel est ton nom
Ton p'tit nom de baptême ?
- Je m'appelle Ninette. - Eh bien, pauvre Ninon, console-toi, je t'aime"
Et ce brave sac d'os dont j'n'avais pas voulu, même pour une thune
M'est entré dans le cœur et n'en sortirait plus pour toute une fortune
Du temps que je vivais dans le troisième dessous
Ivrogne, immonde, infâme
Un plus soûlaud que moi, contre une pièce de cent sous
M'avait vendu sa femme.