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Harmonium - L'exil lyrics
Tout change
 Et tout me dérange
 Je nous reconnais plus
 Les murs tremblent
 Y'a plus rien qui nous ressemble
 Même le nom de ma rue
 Dis-moi à quel âge
 Je vais pouvoir voler
 D'un centième étage
 Où est-ce qu'il est le nord
 Quand tu regardes dehors
 Le monde s'endort
 Je vois des lignes au creux de nos mains
 Qui ne servent plus à rien
 Des signes au fond de la peau
 Qui en disent un peu trop
 Puis, je vois la fin encore plus sûre
 Par un coup de poing dans le mur
 Je vais juste être bien
 Quand je vais me retrouver tout nu
 Au creux de mon lit, caché ben loin
 Au fond de mon appartement
 J'ai moins peur du ciment
 C'est bon d'entendre marcher
 Quelqu'un sur l'autre plancher
 Tout penche
 Y'a trop de monde sur la même branche
 C'est contre la nature
 Ma rue est sombre
 L'amour se tient à l'ombre
 Pour cacher sa blessure
 Dis-moi vers quel abri
 Je vais pouvoir voler
 Comme tu voles mon pays
 Une cage
 Cache ton visage
 Le monde m'enrage
 Des lignes froides comme du béton
 Se croisent à l'horizon
 Des signes enfouis sous le gel
 L'amour est parallèleHarmonium - L'exil - http://motolyrics.com/harmonium/lexil-lyrics.html
 Puis je vois l'exil encore moins sûre
 Je prends mon élan, puis je rentre dans le mur
 Tout tient comme sur un fil
 Les dos tournés pour fin de journée
 La peur tombe sur ma ville
 Comme dans un vieille asile
 Tout le monde s'entend craquer
 Les murs vont débarquer
 Ça déborde
 Tout le monde tire sa corde
 C'est fragile
 Démarcher sur un fil
 C'est tragique
 Finir dans un cirque
 C'est mortel
 Suivre un carrousel
 Bien accrochés à nos parapluies
 Y'en a qui marchent, d'autre qui s'ennuient
 C'est juste en tombant
 Qu'on partagent le même cri
 C'est comme si tout le monde payait sa place
 Pour voir chacun d'en haut perdre la face
 Quand le show est fini
 Je tombe toujours en bas du lit
 C'est blessant
 Vivre en noir et blanc
 Quand t'as le coeur
 Rempli de couleurs
 C'est étrange
 L'orchestre se mélange
 C'est une parade
 Tout le monde est malade
 Ben cachés sous nos parapluies
 Y'en a qui foncent, d'autre qui s'enfuient
 Tomber de si haut
 On fait tous le même bruit
 C'est comme marcher au-dessus d'un abîme
 En bas, la foule demeure anonyme
 Me reconnaissez-vous?
 C'est moi, le crisse de fou
 Qui marche au-dessus de la ville









