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Jean Guidoni - Le Masque lyrics
Le Masque
 C'est dans un cinéma
 Que tout a commencé
 Le hasard a ses lois
 Qu'on ne peut détourner
 Le ciel était brûlant
 En cet été étrange
 Les murs étaient suintants
 Et je cherchais un ange
 Un visage et un corps
 o je projetterais
 Mes désirs, mes remords
 Mes culpabilités
 je m'installais ainsi
 Dans un fauteuil usé
 Qui sentait le moisi
 Et la sueur mêlés
 Soudain le projecteur
 Se mit à ronronner
 Et distiller l'horreur
 D'un film série B
 Des flammes jaillissaient
 Sur un bûcher dressé
 Et des bourreaux gantés
 Venaient s'agenouiller
 Avant de torturer
 Comme ils savent le faire
 Pour Dieu, cet insensé
 Des amants et des frères
 Tu m'apparus alors
 Barbara c'était toi
 Plus belle qu'un trésor
 Qu'on destine à des rois
 Tes yeux hallucinés
 Ta bouche maquillée
 Venaient me supplier
 En un cri déchiré
 De repousser le masque
 Que l'on voulait clouter
 Sur la chair déjà flasque
 De sorcière mal-aimée
 Qui parlait au démon
 La nuit d'envoûtement
 Hurlant sa déraison
 Sur la couleur du sang
 Dont la respiration
 Spasmodique et blessée
 Comme une malédiction
 Venait se consumer
 Jean Guidoni - Le Masque - http://motolyrics.com/jean-guidoni/le-masque-lyrics.html
 Devant moi ébloui
 Qui découvrait les charmes
 Sur cet écran sali
 Où s'écoulaient les larmes
 Que dire encore de toi
 Déesse d'épouvante
 En qui je crus cent fois
 Cette nuit qui me hante
 Reparler de tes seins
 Et encore de ta peau
 Et dire combien tes liens
 Me semblèrent les plus beaux
 Je ne pus t'approcher
 Dans cette obscurité
 Et pour pouvoir t'aimer
 Alors je m'embarquais
 Pour des danses macabres
 Où des amants maudits
 Se tuent avec des sabres
 Et des vierges rougies
 Et pour des messes noires
 Où des barons vampires
 Surgissent de la moire
 Pour venir t'accueillir
 Mais tu revins point
 Barbara, désormais
 Ce style était le tien
 Tu l'avais emporté
 Plus loin que les studios
 Dans les villes lointaines
 Et moi comme un idiot
 Je pleurais sur ma peiner
 C'est dans un cinéma
 Que tout a commencé
 Le hasard a ses toi
 Qu'on ne peu détourner
 Tu as brûlé ma vie
 En passant devant moi
 Tu as marqué mes nuits
 De mille cris d'effroi
 Et quand je me regarde
 Dans un miroir le soir
 Je souris, je me farde
 Aux tons du désespoir
 Et je place ton masque
 Le masque du démon
 Sur mes yeux et mes frasques
 Et je bois, et je bois
 Et je bois à toit nom…BARBARA









