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Unholy - D'?l?gance Et De D?r?liction lyrics
Tournant le dos ? ces sinistres fa?ons
 Je laissai mes pas m'emporter au loin des hame?ons
 Qui les retenaient, lorsque soudain mon attention se vit distraire
 Par les complaintes d?sesp?r?es de mes soi-disant fr?res.
 Voil? vos toits r?duits en fum?e... 
 D?s lors que la raison couchante se trouve lynch?e
 L'inexistante et acide salive de votre p?re b?tisseur
 Vient de dissoudre votre arche et vos malheurs, 
 Car vous ?ter la vie et sa souffrance
 ?quivaut ? contempler l'indiff?rence, 
 Tant votre ?tre se minimise sous le regard hagard, 
 Au point de se fondre dans la nuit noire.
 Que faire lorsque son berger g?t agonisant, ?ventr?
 Aux pieds du loup se d?lectant du tant attendu moment
 Et don't la soyeuse robe blonde et argent?e ainsi que les babines retrouss?es
 ?taient tach?es du sang du mourant.
 Car par la violence fulgurante du d?cret qui f?t, 
 Tous les dieux se trouv?rent morts
 Plus subitement encore que je ne le sus.
 Et ainsi s'?vapor?rent tous les tr?sors.
 Rien ne pouvait subsister
 Car rien n'?tait; 
 M?me les lamentations des sinistr?s
 Tour ? tour s'?vaporaient.
 Frapp?e par la d?r?liction, 
 Se tordant sous la d?raisonUnholy - D'?l?gance Et De D?r?liction - http://motolyrics.com/unholy/d-l-gance-et-de-d-r-liction-lyrics.html
 Brutalement enfouie dans son non-?tre
 Et dans son appara?tre, 
 La pauvre vermine s'affaiblit
 Et se languit de son ancien paradis
 Victime des flammes de celle que l'on croyait inexistante
 Mais qui est en r?alit? plus que pr?sente
Nous sommes seuls contre le Rien
 Car lorsque celui qui se pr?tend exister dispara?t dans le n?ant, 
 Ce dernier demeure, et devient en v?rit? toujours encore plus grand
 Car aussi longtemps qu'il a ?t?, il sera
 Et jusqu'au dernier, tous, il nous d?vorera
 Je suis seul contre le Rien
 Je ne suis rien.
 Rien... 
 Drap? dans un silence serti de diamants humains, 
 Nou? derni?re mon cou, il me seyait fort bien.
 Surplombant l'?l?gance du rienisme que j'avais pour seul t?moin, 
 Je me mirais et m'admirais dans ce noir miroir qu'?tait le rien.
 Brillant enfin des feux qui jusqu'alors avait ?t? contraint
 De demeurer encore et encore en mes intestins, 
 Ne trouvant avec le temps plus d'espace pour se nourrir, 
 Le sort leur avait alors ordonn? de mourir, 
 ?teignant h?las le reflet sp?culaire
 Qui reluisait en mon regard d'ordinaire.
 Mais maintenant que le monde va en s'annihilant
 Les flammes r?apparurent sauvagement.









