Amesoeurs - Trouble
Encore un de ces matins livides
 Où l'angoisse attend patiemment
 Que mes yeux se déchirent
 Pour se glisser en moi,
 Nerveuse et perfide;
 S'acharner sur un dessin commencé
 Des années déjà,
 En prolongeant sans cesse les traits
 Et les obscurcissant;
 Balayant froidement les moindres de mes joies.
 Dans mon crâne quelque chose me gêne,
 Me comprime la cervelleAmesoeurs - Trouble - http://motolyrics.com/amesoeurs/trouble-lyrics-english-translation.html
 Et à mon insu régurgite de la grisaille
 Sur ce qui vit, rayonne aux alentours.
 Mes premières visions, enchanteresses,
 Un plafond qui me nargue, hilare,
 Me renvoyant à mon propre enferment.
 Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés
 Au sein desquels je me débats.
 Après une courte réflexion
 Qu'une seule chose en tête :
 Se perdre dans le noir, le noir abyssal,
 Là où simplement rien n'existe,
 Juste le vide et le refuge du silence.
Amesoeurs - Turmoil (Infamous Awakenings) (English translation)
Another one of those livid mornings,
 Where anxiety waits patiently
 For my eyes to rip apart
 To slip inside me,
 Nervous and perfidious;
 To persistently work on a drawing begun
 Years ago,
 Always lengthening the strokes,
 Darkening them;
 Coldly sweeping away my slightest bliss.
 In my skull, something bothers me,
 Constricts my brainAmesoeurs - Trouble - http://motolyrics.com/amesoeurs/trouble-lyrics-english-translation.html
 And, without my knowing it, regurgitates some grey
 On that which lives, glows all around here.
 My first visions, enchanting,
 A ceiling which taunts me, beaming,
 Bringing me back to my own imprisonment.
 Dripping walls, way too close to one another
 Among which I struggle.
 After thinking about it for a while,
 I only have one thing in mind:
 Losing myself into darkness, abysmal blackness,
 There where nothing exists at all,
 Only emptiness and the shelter of silence.
